Créations

Nejla Matam-Finn : The Fifth Collection

« Il devient de plus en plus difficile pour la femme moyenne d’investir dans des pièces haut de gamme. [The Fifth Collection] permet à des femmes d’aider d’autres femmes à acquérir des articles qui leur font envie à un prix plus juste car ce dernier est dicté par le marché et non par des équipes marketing. » Nejla Matam-Finn, The Fifth Collection

On estime à 70 % les vêtements dans la garde-robe d’une femme qui ne sont jamais portés, certains intacts, avec l’étiquette, et qui passent des années au fond du placard. C’est ce constat qui a motivé la naissance du concept The Fifth Collection, une plate-forme primée, dédiée à la vente d’articles haut de gamme, qui propose une belle sélection de pièces d’occasion, de marque ou sans marque. La société a été créée en 2014 par Nejla Matam-Finn, une entrepreneuse établie à Singapour et qui souhaitait trouver un moyen responsable de se défaire de vêtements dont elle n’avait plus l’utilité. Elle a vu là une opportunité de mettre en contact celles qui, comme elle, voulaient faire un peu de place dans leurs placards, tout en ayant l’assurance que ces vêtements iraient à des acheteuses qui les apprécieraient vraiment, notamment celles désireuses d’acquérir des pièces haut de gamme à un prix raisonnable.

Issue d’une famille d’entrepreneurs, Nejla Matam-Finn a toujours baigné dans un milieu multiculturel, entre l’Europe et l’Algérie. Elle a sillonné le continent africain et elle a grandi entourée d’art africain, qu’elle aime à présent collectionner. Et c’est précisément cette approche de collectionneuse, qui se prête si bien à la garde-robe féminine et à son style en constante évolution, qui a façonné la philosophie de The Fifth Collection. La plate-forme qui voit chaque cliente comme une collectionneuse d’art, promeut une forme d’entre-aide et un lien invisible de sororité (car il s’agit en grande majorité des femmes), autant de valeurs positives que l’on retrouve dans le nom de la plate-forme.

par Tapiwa Matsinde

L’article complet est disponible dans le 5e numéro de MOYI.