Créations

La créativité : une affaire de famille

© Eugenio D’Orio

La brillante carrière d’actrice d’Iris Peynado débute de manière tout à fait originale, lorsque la mère d’une de ses amies prend une photo d’elle avec son bébé, avant de la montrer à un producteur qui cherche un nouveau visage pour la télévision italienne. Même si elle ne décroche finalement pas le rôle, lorsque le réalisateur lui montre son image à l’écran, Iris est immédiatement frappée. « Pour la première fois, se souvient-elle, j’ai compris ce que les gens me trouvaient. » Car, partout où elle va, Iris Peynado fait tourner les têtes. Son halo majestueux de cheveux frisés, sa peau couleur caramel et ses grands yeux bleus lui valent une grande notoriété au cinéma et à la télévision italienne des années 1980 et 1990. C’est également grâce à sa beauté frappante qu’elle sert de modèle pour le personnage de « Tallulah the Tooth Fairy CEO », un adorable livre pour enfant écrit par le Dr Tamara Pizzoli.

Iris est née dans une famille influente de Saint-Domingue, en République dominicaine, composée d’avocats et de politiciens. Elle commence par travailler dans le droit, mais après avoir goûté au métier d’actrice en se faisant la main dans de jeunes productions locales, elle sait qu’elle a trouvé sa véritable vocation. À 18 ans, elle quitte son île natale et part étudier le théâtre en Angleterre. Elle y rencontre celui qui va devenir son premier mari, avec qui elle a une fille : la cinéaste Laila Petrone. La famille déménage ensuite à Rome, où Iris se sépare du père de Laila. Elle connaît une période d’incertitude, pendant laquelle elle voyage entre l’Europe et les États-Unis, où vivent sa mère et d’autres membres de sa famille. Puis, c’est tandis que sa carrière prend véritablement son essor que la jeune femme se remarie finalement, donnant naissance à une seconde fille, Minerva Mariotti.

« Je suis ravie d’avoir pu mener l’ensemble de ma carrière en tant qu’actrice, » se réjouit Iris, qui compte à son actif nombre d’apparitions à la télévision et au cinéma.

par Tapiwa Matsinde

L’article complet est disponible dans le 6e numéro de MOYI.