Créations

William Kentridge, épris d’art et de justice

Personnage emblématique, William Kentridge, 51 ans, s’est imposé comme l’artiste le plus célèbre d’Afrique du Sud. En dépit d’un agenda surchargé, la superst’art a trouvé quelques instants pour nous éclairer… Parmi les sujets évoqués, ses sources d’inspiration où l’Afrique tient une place prépondérante. 

C’est grâce à une série de petits films d’animation – qu’il préfère nommer « dessins pour projection » – que William Kentridge accède, dès les années 1990, à une notoriété mondiale. Tour à tour acteur de théâtre, mime, metteur en scène, réalisateur et plasticien, il a toujours navigué librement, d’une discipline à l’autre, établissant des passerelles inattendues entres les arts plastiques, le cinéma et les arts de la scène.

Interrogé sur son incroyable eclectisme, il confie : « Je puise dans tous les éléments du monde extérieur… Dans ce qui m’attire, me provoque, me révolte… Et c’est la rencontre de ces éléments avec les « ingrédients » de mon atelier (les techniques, les médiums, l’histoire de l’art…) qui permettent la création de l’œuvre. C’est finalement de cette confrontation que nait l’inspiration. » Une inspiration qu’il reconnaît fortement liée à l’histoire de son pays, l’Afrique du Sud, véritable muse. Quant à l’Afrique, elle est pour lui « bien plus qu’une invention occupant une page dans un atlas… Il s’agit du résultat de différentes visions. Un continent rempli de diversités. » 

Par Gwennaëlle Gribaumont

L’article complet se trouve dans le 2e numéro de MOYI.