Artiste pluridisciplinaire originaire du Cameroun, Barthélémy Toguo est, à 50 ans, une figure reconnue de l’art contemporain à travers le monde. Véritable globe-trotter, il vit entre Paris, New York et… Bandjoun, dans l’Ouest du Cameroun, où il a lancé Bandjoun Station, un projet agro-culturel atypique grâce auquel, doté d’une intuition unique, il favorise l’émergence d’artistes de demain. Il nous a reçus, entre deux avions, dans son atelier parisien.

Dans une rue paisible du XX^e arrondissement de Paris, au 5^e étage d’un immeuble moderne, l’atelier de Barthélémy Toguo s’ouvre sur une pièce aux dimensions modestes quoique dotée d’une très belle hauteur sous plafond. De prime abord, on remarque l’immense baie vitrée, soulignée par un balcon filant, à travers laquelle le soleil pénètre à flots, inondant tout l’atelier de lumière. Des plantes un peu partout végétalisent l’ambiance. Une mezzanine surplombe le bureau jonché de papiers et d’objets personnels de l’artiste. Sur le mur en face, des photographies au pied desquelles s’amoncellent des valises qui portent encore les stigmates d’un récent voyage en Chine. « Je reviens tout juste de Jingdezhen, la capitale mondiale de la porcelaine » précise Barthélémy Toguo lorsque j’évoque maladroitement Pekin. 

C’est que notre homme est soucieux du détail. S’il se prête volontiers au jeu des photos avec sa bienveillance naturelle, il ne manque pas pour autant une occasion de suggérer les angles et les points de vue qui lui paraissent les plus pertinents. 

Par Françoise Diboussi

L’article complet est disponible dans le 4e numéro de MOYI.